Comment lutter contre l'alopécie

Souvent crainte lorsque vous vous apercevez d’un léger changement dans l’épaisseur de vos cheveux, l’alopécie est le grand cauchemar de nombreux hommes et femmes. Redoutée chez les personnes aux cheveux texturés, elle est en effet beaucoup représentée par des célébrités qui ont souffert de cette maladie ou ont trop tiré sur la “corde raide” (sans mauvais jeux de mots). Naomi Campbell ou encore Jada Pinkett Smith sont les malheureuses ambassadrices de ce phénomène.

Mais aujourd’hui, faisons un focus sur l’alopécie de traction.
 
L’alopécie de traction, ou alopécie localisée, est un phénomène de chute de cheveux progressive causé par une tension répétitive.
 
Liée à une sollicitation trop importante des cheveux, cette alopécie est généralement située là où la fibre capillaire est la plus fragile :  sur les tempes et les parties externes du crâne.
 
Comme son nom l’indique, la traction exercée tend à desserrer la fibre capillaire de sa cavité, rendant le cheveu de plus en plus faible.



À court terme, la perte des cheveux est temporaire et quasi invisible. Cuir chevelu sensible, voire irrité, et légère chute de cheveux sont à déplorer.
 
Toutefois, si le problème n’est pas traité rapidement, à moyen-long terme, elle peut déboucher sur une perte de cheveux plus avancée (destruction du bulbe capillaire et incapacité de produire de nouveaux follicules pileux). Un contour dégarni de 5 à 10 cm sera alors visible.
 
Si l’alopécie touche plus les femmes noires et métissées c’est parce que les cheveux caucasiens seraient plus profondément implantés en sous-cutané : 5 à 8 mm contre 2 à 3 mm pour les cheveux afros.
Ainsi, la traction aura tendance à arracher le cheveu plus facilement contrairement aux cheveux caucasiens qui auront tendance à se casser.
 
D’autant que les coiffures de tresses plaquées ou de braids ajustées, bien qu’ultra tendance, ont le chic pour étirer les cheveux afros à leur racine de manière prolongée.

Pour éviter ses nombreux tracas, voici nos conseils :
 

• Aussi belles soient les coiffures protectrices, il ne faut pas hésiter à dire à votre coiffeur(se) si c’est trop serré. Ne vous empêchez pas de vous faire de belles vanilles ou un beau box braids, seulement rester attentif(ve) à la tension exercée.
  
  
  
  
• Laissez vos cheveux récupérer entre deux coiffures protectrices. Des coiffures simples, lâches avec vos cheveux naturels sans aucune tension. Le cycle de régénération étant de 3 mois minimum, l’idéal serait d’attendre un trimestre entre chaque coiffure sophistiquée.
  

• Éviter le plus possible les produits chimiques, tels que les défrisages ou l’utilisation de colle lors de la pose de lace wigs. Ces procédés fragilisent  le cuir chevelu et les follicules pileux. En effet, le défrisage peut passer en sous-cutané, freinant ainsi la croissance du cheveu par manque d’irrigation et nutriments.

• Si vous souffrez d’une alopécie sévère, installée depuis des années, tout ce que nous pouvons vous conseiller c’est de prendre rendez-vous chez un dermatologue spécialisé. Il saura vous orienter vers un traitement adapté.
  
  

Si vous n’êtes pas encore à un stade avancé et que des follicules pileux (petits points noirs) sont encore présents, vous pouvez utiliser :
 

• Des huiles et actifs stimulant la pousse et limitant la chute, comme l’huile de ricin EvasHair,les huiles essentielles de Romarin ou Menthe poivrée.

• Faire des massages quotidiens et réguliers tout particulièrement sur les zones affectées, pendant minimum 3 mois.
   
• Et ne pas hésiter à se diriger vers une cure de compléments alimentaires pour booster le processus de repousse en apportant les vitamines, minéraux et matériaux pour reconstruire un cheveu fort et sain.

 Avec la régularité et la patience, vous pourrez dire adieu à ces maux qui créent tant de complexes.